Comme le dodo de l’île de La Réunion, le Titi, ou Chevalier des Tuamotu, risque de disparaître des quelques atolls isolés du Pacifique où il vit encore, du fait de la montée des eaux, de la destruction de son habitat et de l’introduction de prédateurs continentaux (rats, chats…). « Sauver le Titi, c’est sauver l’Homme », car c’est lutter contre les dangers qui mettent en péril les îles basses éparpillées dans l’Indo-Pacifique, menacées, avec leurs populations et leurs cultures, d’être englouties. Pour comprendre, étudier et trouver des solutions, Matthieu (spécialiste en pêche côtière et aquaculture) passera plus de 200 jours, seul, sur un atoll de 600 km2 pour visiter les îlots qui le composent et estimer la situation du Titi et les menaces qui pèsent sur lui, et pour proposer des réponses aux habitants et associations des atolls voisins.
Troisième phase d’un long voyage, débuté en 2019-2020 par la route de la soie à vélo, de la France jusqu’en Asie centrale, et poursuivi, en 2021, par la traversée du Kirghizistan à cheval. Pour parfaire cette connexion entre l’Homme et la nature, et parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas vivre sans eux, Ashley et Quentin vont ramener les trois « Boys » en France, dans une traversée équestre de plus de 3000 km à travers les Carpates et les Alpes, appliquant ainsi une méthode ancestrale d’explorer la montagne, à la rencontre des hommes et des femmes qui vivent – encore – à cheval.
Ashley Parsons, Quentin Boëhm, et leurs trois chevaux, Fidel, Tian et Chai
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Anémomorphose
Comme les végétaux et les paysages se modifient sous l’effet des vents dominants (anémomorphose), le littoral maritime subit de front la mer et le vent, et se transforme. Ainsi, tout au long de la côte ouest de l’Irlande, l’homme a dû reculer, adapter son habitat et se protéger. Après y être parvenus en voile et en train, Sarah et Raphaël parcourront à vélo les 2500 km de la Wild Atlantic Way, « pour comprendre le territoire du vent », longeant falaises, villages de pêcheurs, péninsules, phares et constructions défensives, pour explorer la relation que les Irlandais de l’ouest continuent de tisser avec leur environnement naturel et ainsi, alimenter des réflexions futures sur la nécessaire adaptation au changement climatique que nos sociétés vont connaître dans les années à venir.